Depuis le milieu du XIXe siècle, les épidémies poussent le gouvernement à voter des subventions pour la construction de lavoirs publics. Ils resteront
généralement en usage jusqu’au milieu du XXe siècle, peu à peu supplantés par la généralisation des machines à laver domestiques.
En 1929, la ville prévoit l’extension du réseau d’eau potable et la création de trois lavoirs.
L’architecture du lavoir des Granges est inspirée de l’art déco (mosaïque) et de l’architecture moderne (ouvertures en bandeaux horizontaux). L’alimentation en
eau se fait grâce à une ouverture centrale dans la toiture en pente douce qui amène les eaux de pluie dans le bassin.
Deux autres lavoirs, à l’architecture plus simple, sont installés sur la route de Palisse (lavoir de la Reymonde) et en bas de la rue de la Gane (moulin de la
Gane).