Le cimetière de Neuvic, initialement autour de l’église Saint-Étienne, est déplacé hors de la ville au début du XIXe siècle. C’est un décret de 1804 qui oblige le déplacement des cimetières pour pallier à un manque de place et par souci d’hygiénisme.
La plupart des monuments funéraires anciens sont en pierre volcanique et nombreuses stèles sont en forme de croix. Les allées du cimetière accueillent des défunts qui ont un lien avec l’histoire de Neuvic, comme celle d’Henri Queuille, de la famille d’Ussel, de l’abbé Marche ou encore de très nombreux résistants.
Plusieurs monuments funéraires sont l’œuvre de Julien Lavaur, artiste sculpteur local (1905-1994) dont l’atelier est situé en face de l’ancienne entrée du cimetière. Il sculpte notamment un monument aux résistants en 1955, en hommage aux FFI (Forces Françaises de l’intérieur). Installé face à l’entrée actuelle, il représente la République crucifiée brisant ses chaînes.