Le jardin public est le témoin des travaux d’embellissement de la ville mais aussi de la politique éducative et culturelle des années 1930.
Les sculptures qui l’ornent mettent en avant le monde paysan (qui est alors un pilier de la société) et l’éducation du peuple.
La Fontaine du Berger (ou Fontaine du Printemps) est réalisée par le sculpteur Henry Proszynsky en 1932, sur une commande de l’Etat. Elle représente à une extrémité un
jeune berger, le béret à la main, qui murmure à l’oreille d’une jeune paysanne vêtue d’une grande cape. À l’autre extrémité, un bélier domine un groupe de brebis.
Les bassins de rétention qui la surplombent ont été aménagés plus récemment. En 1937, la municipalité décide d’aménager un jardin en contrebas de la fontaine : l’ensemble
comprend un préau-terrasse, un bassin et une fontaine. Le préau en béton armé est décoré d’une mosaïque en fragments de faïence (sur la plate-forme) et de deux piliers sculptés par H. Proszynsky. Ils représentent une paysanne et une fillette qui tient des livres, un paysan
et un garçon qui attrape les fruits de la connaissance : c'est une allégorie de l’Education.
A l’extrémité du jardin, la fontaine de la Poule est réalisée en pierre et faïence. Elle était ornée d’une sculpture représentant un coq de bruyère effrayant de jeunes canetons. La sculpture en bronze (inscrite MH) est conservée dans le hall d’accueil de la mairie.
Les huit cariatides (H. Proszynsky, entre 1938 et 1949) du lycée Marcel Barbanceys monumentalisent l’entrée de l’établissement scolaire. L’ensemble des sculptures est labellisé Patrimoine du XXe siècle.