Dans les années 1920-30, la ville connaît d’importants travaux d’aménagement. Des immeubles insalubres sont remplacés par une place et un marché couvert en 1929 (détruit en 1986). Au même moment, un foyer des campagnes (cinéma, spectacles, conférences, rassemblements…) est installé en contrebas.

Jusqu’en 2016, une statue représentant un jeune chevrier ornait la fontaine (aujourd’hui conservée dans le hall d’accueil de la mairie). Réalisé par Raymond Barthélémy en 1866, elle a été mise en dépôt de l’Etat à Neuvic en 1931. Durant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement ordonne que les statues en alliage cuivreux soient fondues pour l’industrie et l’armement. Le jeune chevrier échappe à ce sort grâce à un groupe de résistants qui cachent

la statue le temps de la guerre.

Le bâtiment de l’hôtel de ville, à l’origine mairie, école et justice de paix, a été construit à la fin du XIXe siècle. L’école primaire en contrebas connaît plusieurs agrandissements de classes dans les années 1930 et 2000.

Le monument aux morts est installé en 1922. D’abord dédié à la Première Guerre mondiale, on y ajoute un hommage aux morts de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre d’Algérie. La sculpture de Georges Bareau représente un poilu désarmé dans une position d’attente. Il symbolise la gloire des hommes tombés à la guerre.